Le festival touche à sa fin et les organisateurs éprouvent un légitime satisfaction, puisque la fréquentation est en hausse, avec 30 000 spectateurs, et la présence accrue d'un jeune public. Et 10 % de professionnels accrédités en plus. Ça, c'est pour le quantitatif. Le qualitatif est aussi au rendez-vous. Jean Perret se réjouit avec raison de la passion que témoignent des spactateurs qui suivent quatre heures durant un atelier ou un débat en allemand consacré à la Chute du mur. En privilégiant la discussion, en montrant l'ouvre de cinéastes qui ont pris le temps de décortiquer le réel, lla manifestation nyonnaise entre en résistance contre cette maladie contemporaine qu'est la vitesse. Il rappelle que la lenteur, c'est le temps de la réflexion, de la philosophie, de la poésie. D'ailleurs, pour fêter ses 40 ans (25 + 15), le festival s'est fait offrir par les réalisateurs ses amis quelque 70 haïkai, petits film de trois plans projetées en début de programme. Sally Berger (programmatrice au MOMA, USA), Fernand Melgar (réalisateur, Suisse), Et Hollman Morris (journaliste, Colombie) a décerné le Grand Prix La Poste Suisse – Visions du Réel, à: L’ENCERCLEMENT – LA DEMOCRATIE DANS LES RETS DU NEOLIBERALISME, de Richard Brouillette (Canada) "Nous sommes confrontés aujourd’hui à des crises économiques d’ampleur planétaire, et partout dans le monde les gens manifestent un désir de comprendre ce vaste phénomène qui affecte autant les économies nationales que leurs destins individuels. Nous voici, non pas face à un livre, ou à un cycle de conférences, mais face à un film provenant d’un territoire situé sur la frontière entre l’art et l’intelligence. Il est composé d’une série d’entretiens concis et soigneusement choisis, avec un panel de spécialistes de l’économie – tous filmés en noir et blanc, répartis en chapitres, et ponctués par des images d’archive et une musique originale. Ces entretiens construisent magistralement un récit détaillé de la façon dont le néolibéralisme modèle notre époque. Développé sur plus de douze ans, le film, L’Encerclement: La démocratie dans les rets du néolibéralisme de Richard Brouillette arrive en ce moment critique pour nous éclairer." Le Prix SRG SSR idée suisse va à: DIE FRAU MIT DEN 5 ELEFANTEN de Vladimir Jendreyko, Suisse/Allemagne "Le film choisi pour le Prix Spécial SRG SSR idée suisse – Visions du Réel impressionne par la façon dont il parvient à faire de la traduction littéraire une métaphore de la vie elle-même. Ce brillant portrait biographique raconte l’histoire d’une jeune fille qui survit à diverses épreuves tout au long de la Seconde guerre mondiale, et qui grâce à sa passion pour la lecture et la connaissance des langues atteint les sommets de la créativité. Le lien de cette femme perspicace avec les romans de Dostoïevski est révélé de façon éloquente, par l’observation attentive que fait le film des méthodes employées par Svetlana Geier pour déplier la poétique de chaque récit afin de les traduire du russe vers l’allemand. Die Frau mit den 5 Elefanten reçoit le Prix Spécial SRG SSR idee suisse – Visions du Réel, pour son extraordinaire capacité à explorer les contradictions morales qui surgissent en temps de guerre et à nous questionner sur ce que nous ferions en étant confrontés à des situations semblables." Le Jury du Public, composé de Sergio Antrilli, Martine Bovon-Dumoulin, Jacob Lachat, décerne le Prix du public de la Ville de Nyon à: "Des hommes en attente, le regard perdu à l’horizon, des petits gestes soulignant inlassablement le temps suspendu. Au large de gros chalutiers narguent un monde qui s’épuise. Deux univers s’opposent : d’un côté des pécheurs interdits de pratiquer leur métier, de l’autre la puissance de la pêche industrielle. Des Marocains spoliés de ressources naturelles par leur propre gouvernement au profit d’entreprises internationales. Pour sa construction, la qualité de ses images et son montage subtil, le jury du public a choisi de donner son prix aux Damnés de la mer de Jawad Rhalib. Ce film pose des questions de fond sur la globalisation et révèle différentes strates d’asservissement : économique, politique et culturel." La palmarès reflète ces exigences, puisque le Jury international, composée de
bonjour !
est-ce que nous aurons la chance de voir tous ces documentaires au cinéma, surtout Petropolis ? Merci pour ces reviews qui mettent toutes l'eau à la bouche !
bonne continuation
Rédigé par : Marc | 11 mai 2009 à 10:21
I'm a great lover of art but galleries and museums are most certainly not the new churches. Can you imagine the Tate Modern setting up soup kitchens for the homeless?
http://www.coachoutletsstoresonlines.com
Rédigé par : Coach Outlet Store Online | 06 avril 2012 à 03:01